Nous sommes en 1962 et le jeune Joel Meyerowitz ne sait pas encore que cette simple question du vendeur de pellicules photo va le plonger dans d'intenses réflexions esthétiques, voire métaphysiques. La couleur fait à l'époque l'objet d'un préjugé tenace : désignée comme vulgaire, elle est alors réservée aux amateurs et à la publicité, a contrario du noir et blanc considéré comme « noble ».